Merveilles du Pérou

C'est fini... ou presque !

2011-07-09T16:10:00.001-05:00

Ca y est, nous sommes de retour sur le sol français. Voyage presque sans encombre pour nous : un retard de 40 min sur notre vol Lima-Madrid a juste failli nous faire louper le vol Madrid-Paris (heureusement celui-là aussi était en retard)... mais, en revanche, nos bagages sont restés à Madrid ! Donc suite au prochain numéro !

On tenait particulièrement à remercier tous ces péruviens croisés sur notre chemin :
Nelson ; Carlos, Edmundo et Daniele ; Carmen, Mirta et Julio ; Gerson, Juan et Elsa ; Nicole, Soledad, Saul et les Forces Jaunes (Pablo, Pancho, Ofracio, Alexandro,...), Raul ; Johan ; Walter, Christian et Sergio... et peut-être en oublie-t-on !

Mention spéciale pour Puka Nina, l'agence de voyage qui nous a concocté de main de maître ce périple péruvien ô combien apprécié ! Nicole a bien pris soin de nous, et c'était bien agréable (www.pukanina.com).

Des mystères dévoilés !

2011-07-08T00:36:00.001-05:00

Félicitations à la nouvelle bachelière ;-) Bravo !

Puisqu'on est dans les examens, voici les réponses et lauréats des quelques questions posées au fil de notre voyage :

1) Les cactus, c'est bien pour la production de carmin... pas mal non, cette culture où il ne faut surtout pas utiliser de pesticides, sous peine de détruire toutes ces petites cochenilles qui produisent cette teinture naturelle ! Claire est la première à avoir bien répondu !
Bien tenté pour le bois et l'eau ;-)

2) Bien observé, Clodobert... Pas l'ombre d'un guanaco au Pérou, mais ça tombe bien, c'est le seul camélidé que nous avions eu le loisir d'observer en Argentine ! Si la vigogne s'est faite plutôt discrète, on a croisé moult lamas et alpagas, et ces derniers, dans notre assiette notamment (et l'autre truc bizarre qu'on a mangé, c'est du cochon d'inde)

3) Les marches incas vous ont moins inspiré, même si j'ai bien aimé ta version Laure ! Anne-Solweig, les Incas n'étaient pas belliqueux (pour de vrai, pas comme les Mayas...), alors ça ne colle pas !
Tout cela n'est qu'une histoire de géographie : les Incas des hautes terres étaient petits en raison des conditions rudes de la vie en altitude, tandis que les Incas de la jungle et de la côte étaient plus grands. Mais tous participaient à la construction des chemins (20 000 km au total) et des cités, et les petits faisaient des petites marches, et les grands des grandes marches... Enfin, bon, tout ça, c'est l'explication de Saul, notre guide un brin blagueur du Chemin de l'Inca !

Sinon, en vrac :
Certes les caïmans blancs ne sont pas vraiment blancs (et ceux à lunettes ne portent pas de lunettes...), mais ils le sont plus que les noirs, qui ne sont pas vraiment noirs, mais le sont toujours plus que les blancs...

Le mate de coca est bien plus buvable que le mate d'Argentine, mais je n'en ramènerai pas pour vous faire goûter... Ras le bol des sacs retrouvés en vrac à la sortie de l'avion pour cause de fouille !!!

On n'a pas trouvé Esteban et Zia, mais par contre, Tao se cache dans la jungle, et son perroquet ne s'appelle pas Pichu, mais Lola.

Merci pour le nom bizarre de cet animal qui l'est encore plus... je ne m'en remets pas de cet espèce de rat-cochon (désolée, je n'ai toujours pas retenu son nom !).

Cordillera Blanca

2011-07-07T23:23:00.021-05:00

Encore une disparition de quelques jours, version refuge de montagne cette fois-ci.

Notre périple au Pérou s’achève sur quelques jours dans la Cordillère Blanche, paradis de l’andinisme. C’est là que se trouvent les plus hauts sommets du Pérou, avec sur 180 km de long, 20 sommets à plus de 6 000m, et le point culminant, le Huascaran, à 6 768 m. La Cordillera Blanca – tous ses sommets sont couverts de neiges éternelles – fait face, de l’autre côté de la vallée, à la Cordillera Negra, comme une image sur écran géant de la dualité sans cesse exprimée par les Incas.

Trois jours à sillonner les sentiers de la cordillère blanche, tantôt à pied - au milieu des paysans qui travaillent leurs champs à l’aide de bœufs et font sécher maïs et adobes partout, ou au travers d’une végétation tropicale malgré les 4 000 m d’altitude ; tantôt en voiture, secoués comme des oranginas comme dirait Lorenzo, pour atteindre le site archéologique pré-inca de Chavin de Huantar ou un belvédère avec une vue époustouflante sur pas moins de 8 sommets vertigineux enneigés et deux lacs glaciaires aux eaux turquoises.

Trois jours aussi, à profiter du coucher de soleil sur le Huascaran depuis la terrasse de la Casita de mi Abuela, notre auberge (on leur pardonnera l’eau qui n’était pas toujours très courante…).

Nouveau retour sur Lima pour notre dernière soirée, après 8 heures de bus.

Le retour à Lima

2011-07-03T09:16:00.002-05:00

Cette virée en forêt amazonienne ne voulait pas se terminer. Notre retour à Lima par la compagnie Star Perù était planifiée par l'avion de 11h30. Il a finalement décollé à 17h40, donc une seule photo de cette mémorable journée dans l'aéroport international de Puerto Maldonado qui voit passer 4 avions par jour !

Et finalement, une seule matinée pour visiter le Convento de San Francisco, se balader sur les Plaza Mayor et San Martin, et déambuler dans la Jiron de la Union. C’est dimanche et pourtant la ville est en pleine effervescence : des costumes traditionnels sur la Plaza Mayor, un officiel qui passe tout escorté… Il se passe quelque chose, mais on ne sait pas quoi !

La forêt amazonienne

2011-07-03T09:11:00.000-05:00

Nous avons disparu quelques jours : et pour cause, nous avons changé complètement de décor et sommes allés nous enfoncer dans la forêt pluviale (Rain Forest) à Puerto Maldonado. Et notre QG, le Corto Maltès, un lodge au bord du Madre de Dios, n'avait pas de connexion internet (c'est la jungle, qaund même !).

De là, nous avons tenté, sans grand succès, de voir des perroquets lécheurs d'argile et des singes... mais nous avons quand même pu jouer avec les aras du lodge, et observer tout plein de bestioles en tous genres : des caïmans blancs et noirs, des canards serpents, des tortues, des tarentules, des hoazins huppés, des espèces de rats-cochons (on ne sait pas comment ça s'appelle vraiment, mais ce sont les plus gros rongeurs du monde : 70 kg !).

On a aussi croisé Enrique le natif qui nous a appris à faire du feu avec du roseau, du bambou et du coton, et mangé tous les agrumes du jardin de la grand-mère de Johan.

Machu Picchu

2011-07-03T09:05:00.000-05:00

Il fallait bien une fin à ce trek… mais quelle fin !

Nous nous levâmes tôt (3h50) et nous partîmes à la frontale. La lune brillait encore dans le ciel derrière les montagnes. Dans un silence tout relatif (merci les américains), nous avançâmes jusqu’à la Porte du Soleil, qui nous ouvrit le paysage sur un Machu Picchu mystérieux, blotti au cœur des nuages. Quelques minutes de patience suffirent, pour que se dévoile enfin devant nous la cité perdue inca, majestueuse au milieu des sommets de la Cordillère.

Nos derniers pas vers Machu Picchu ont laissé au soleil le temps d’éclairer complètement le site, pour nous permettre ensuite de déambuler entre les maisons, temples et autres carrières au gré des explications de notre guide.

Retour à Cusco par le train qui part d’Aguas Calientes, ville ultra-touristique, accessible seulement par cette vieille micheline, et construite autour de la voie ferrée.

Camino del Inca : piece of cake !

2011-06-29T01:21:00.007-05:00

4 jours dans les Andes entre 2800 et 4200 m d'altitude, à crapahuter sur ce mythique chemin empierré laissé par les Incas. Entre cols aux quelques herbes et début de la jungle et ses unka unkas, les paysages n'ont cessé de changer au gré de notre trekking, des sites incas mieux conservés les uns que les autres se succédant...

Une seule chose immuable : les marches... des milliers de marches, des marches à monter, des marches à descendre, toujours des marches.

D'ailleurs, question du jour : il y a une certaine irrégularité dans la marche Inca : elle est parfois grande, parfois petite, pourquoi ?

Un trek absolument génial, en grande partie grâce aux Forces Jaunes : notre équipe de guide, cuistot et porteurs... On a été comme des rois ! Et qui s'est terminé en apothéose, mais ça, ce sera le prochain message !

Inti Raymi

2011-06-24T21:14:00.029-05:00

Aujourd'hui Cusco était en fête : c'était Inti Raymi, la Fête du Soleil. Vous vous dites tous que ça aurait du être il y a 3 jours, le 21 juin, pour le solstice d'hiver... Et bien non, c'est pour la Saint-Jean depuis 1944, pour cause de sombres histoires de religion catholique qui veut prendre le pas sur les traditions incas (Inti Raymi a été interdite entre 1532 et 1944 !).
Des couleurs plein la ville, une cérémonie magnifique sur la Plaza de Armas (et certainement tout aussi magnifique sur Saqsayhuaman, mais nous ne sommes pas montés jusque là-bas !), avec des incantations au Soleil menées par l'Inca, un défilé de momies et autres statues des 3 animaux sacrés (le condor, le puma, le serpent), des chorégraphies flamboyantes... On se serait cru 500 ans en arrière, si ce n'était cette rencontre intemporelle entre le maire de la ville et ses habits du 21ème siècle, et l'Inca qui lui tend le quipu.

Chorégraphie au Qoricancha

Arrivée de l'Inca sur son trône

Incantation au Soleil

La vallée sacrée des incas

2011-06-23T23:47:00.001-05:00

Le nombril du monde nous accueille, enfin, c'est comme cela que les incas considéraient Cusco. Nous partons à la découverte de la vallée sacrée en commençant par le temple du soleil de Cusco (Sacsayhuaman) puis nous arrivons à Pisaq. Super balade sur le site : cultures en terrasse où les incas sélectionnaient les semences de maïs, anciens greniers, temple du Soleil, de la Pachamama, de l'eau... Suivi de l'incontournable visite du marché de Pisaq et ses petits pains tout juste sortis du four : délicieux !

Dégustation de petits pains au marché de Pisaq

Mur du Temple du Soleil de Ollantaytambo

Au fil de la vallée, nous visitons deux autres sites incas : Ollantaytambo et Chinchero, où l'on trouve là encore les terrasses et les temples. Les terrasses pour sélectionner, cette fois, les variétés de patates et autres semences. Les temples : un vrai jeu de Tétris.

Et ce sera tout pour ce soir.
A priori, le chemin des incas n'est pas équipé d'internet, nous allons être coupés du monde pendant les 4 jours de Trek, donc ne vous impatientez pas, nous vous raconterons la suite de nos aventures dès que nous nous reconnecterons avec le monde.

Déjouer les barrages des paysans de Puno

2011-06-22T23:18:00.002-05:00

Aujourd'hui, nous devions rallier Cusco depuis Puno, avec quelques pauses touristiques en chemin.
Seulement le climat social dans la province de Puno est un peu tendu en ce moment : les paysans sont en grève et manifestent contre les concessions minières attribuées par l'Etat à des compagnies étrangères aux dépens de leurs terres agricoles.
Du coup la route directe entre Puno et Cusco est fermée, et il nous a fallu prendre un chemin détourné. Résultat : départ à 4h du matin, 14h de bus, dont 4h de piste très, très poussiéreuse, le lever et le coucher du soleil dans le bus !
Mais malgré tout des paysages magnifiques traversés : l'Altiplano d'abord, désertique, avec ses troupeaux d'alpagas et de lamas, puis, après le col (4600m environ), un changement complet de paysage dans la vallée de Cusco : une terre bien plus fertile, des troupeaux de vaches et surtout des arbres (eucalyptus).
Visite d'un site inca et d'une église coloniale en passant, et vous l'aurez compris, arrivée à Cusco finalement, bien fatigués !

Bergère et son troupeau d'alpagas dans l'Altiplano

La vallée de Cusco

Site inca de Raqchi

Eglise de Raqchi

Folklore au Lac Titikaka

2011-06-21T22:07:00.002-05:00

Charlotte apprend à danser à Taquile

Trois jours au bord et sur le lac Titikaka : du premier bateau à vapeur mis à l'eau sur le lac et transporté depuis l'Angleterre en pièces détachées (6 ans de voyage tout de même), aux danses folkloriques de la fête des écoles de Puno, en passant par l'Ile de Taquile, il y avait de quoi s'imprégner des us et coutumes des habitants du lac.

Fête des écoles à Puno

Mais le point d'orgue de notre séjour à Titikaka restera nos 24 heures de vie chez Juan et Elsa, une famille Uros, sur une île flottante en roseaux, à partager avec eux pêche, repas et artisanat...

On a l'air malin avec nos habits Uros, non ?

Ile flottante et petite fille Uros

Des karachis pour Marti... Toute notre pêche pour le martin-pêcheur domestique de Juan !

Juan nous montre l'art de construire des bateaux en roseaux (enfin, des maquettes... parce que le bateau, il nous aurait fallu 15 jours !)

Claire participe à la broderie d'Elsa

Juan et Elsa nous ont déposé sur la terre ferme... Il est temps de se dire Adios

Petit cours sur les camélidés...

2011-06-18T22:41:00.002-05:00

Dans les hautes terres du Sud du Pérou, on trouve 4 types de camélidés : des vigognes, des lamas, des guanacos et des alpagas...

Nous en avons croisé 3. Lesquels sont restés cachés ?

El condor pasa

2011-06-18T22:22:00.001-05:00

Deux jours dans l'Altiplano, à la découverte de la vallée et du canyon de Colca : des villages traditionnels à 3600 m d'altitude, des cultures en terrasse sur le flanc des montagnes, et les condors en vol plané à quelques mètres de nous... Un vrai régal !

Malgré la tisane de coca (2ème dédicace à ASG), Claire a eu un peu de mal à s'adapter à l'altitude... Espérons que ça va s'améliorer !

Et ce soir, j'ai mangé du cuy...

PS : Bravo Claire, tu auras droit à ton petit cadeau !!!

Arequipa

2011-06-16T22:05:00.001-05:00

Nuit en bus de Nazca à Arequipa. Réveil au petit matin dans la région d'Arequipa avec un spectacle magnifique : au loin les sommets de la Cordillère à plus de 6000 m, à leurs pieds une légère brume de beau temps, et la panaméricaine qui traverse tout cela, avec sa file continue de camions et autres bus de touristes... Bientôt les premiers champs en terrasse d'un vert qui contraste avec la rudesse des montagnes. Enchanteur !

Journée consacrée à la visite d'Arequipa : belvédère avec vue sur les 3 volcans qui entourent la ville (le Chachani, El Misti, et Pichu Pichu), quartier de Yanahuara, Plaza de Armas, le monastère Santa Catalina, véritable ville à l'intérieur de la ville, et Museo Santuarios Andinos, avec la momie de Juanita, 550 ans au compteur...

Pour terminer, cerveza en terrasse au balcon de l'un des bâtiments qui entourent la Plaza de Armas (spéciale dédicace à ASG !)

Les géoglyphes de Nazca et la Pacha Manca de Wasipunko

2011-06-15T19:24:00.076-05:00

Aujourd'hui, c'était le grand frisson : nous sommes montés à bord d'un tout petit avion pour aller admirer les très grands et très fameux géoglyphes de Nazca. Ce sont des lignes creusées dans le plateau par la civilisation Nazca et qui représentent des animaux (ici le colibri) pour la plupart, mais tellement immenses qu'elles ne sont visibles que du ciel... Expérience assez inoubliable, et qui laisse le mystère entier, puisque personne ne peut expliquer le pourquoi de ces géoglyphes.

Après une petite visite chez Tobi le potier, qui nous a tout expliqué sur la fabrication des poteries à l'époque nazca, nous sommes rentrés à l'hacienda Wasipunko où nous avions passé la nuit pour déguster la Pacha Manca. Ce plat typique de la région s'entoure de tout un rituel : l'ensemble des ingrédients est cuit dans la terre, dans des feuilles de bananiers, contre des pierres chaudes pendant plus de deux heures. Avant de déterrer la Pacha Manca, il faut y planter une croix, il faut qu'un parrain et une marraine soufflent dessus quelques feuilles de coca et dessinent une croix avec de la chicha, boisson à base de maïs noir (avant de boire le reste !). Délicieux !

Après la sieste, Edmundo nous a fait visiter son hacienda : son élevage de coqs de combat, ses vignes, ses manguiers.

Il cultive aussi ces cactus particuliers qui lui rapportent beaucoup : à vous de trouver pourquoi...

... La bonne réponse donnera droit à un cadeau surprise !

De la côte au désert péruvien

2011-06-14T20:42:00.003-05:00

Départ de Lima avant l'aube :-(, direction Pisco.

Là, dans la réserve naturelle de Paracas, nous avons fait un petit tour de bateau au milieu des Sept Iles locales : les Islas Ballestas. Toutes sortes d'oiseaux marins y cohabitent : fous variés, cormorans, manchots, sarcelles... Ils sont tellement nombreux que c'est sur ces îles que l'on récolte le guano exporté un peu partout dans le monde. On a aussi pu y admirer des otaries faisant les acrobates sur les rochers.

Après avoir testé l'alcool national (et pas du tout celui du Chili, comme d'aucuns pourraient le penser), le Pisco, dans une coopérative d'Ica, nous nous sommes enfoncés dans les dunes du désert côtier péruvien, jusqu'à l'oasis de Huacachina... Surprenant de se croire au Maroc, mais à 10 000 km de là !

Miraflores, Lima

2011-06-13T22:39:00.000-05:00

Quelques heures de vol sans encombre, et nous y voilà !

Nous sommes arrivés de nuit, et même si nous avons déjà traversé une bonne partie de Lima (enfin, on suppose, parce qu'on n'a pas encore très bien situé où nous sommes exactement !!!), nous n'avons pas encore une idée très précise des paysages péruviens...
Mais cela ne saurait tarder : demain matin, nous décollons de l’hôtel dès 5h du mat ;-( pour commencer notre découverte des Merveilles du Pérou !

Bientôt le départ...

2011-06-03T15:46:00.001-05:00

Dans un peu plus d'une semaine, nous nous envolons !